Festival Baroque du Mont-Blanc
Magali Léger, soprano
Paulin Bündgen, alto
Flavio Losco, Maxime Alliot, violons
Myriam Bis-Cambreling, alto
Damien Ventula, violoncelle
Benoît Bératto, contrebasse
Yasuko Uyama-Bouvard, clavecin et orgue
Jean-Marc Andrieu, flûte à bec et direction
L’étonnante retranscription du Stabat Mater de Pergolèse par un certain … JS Bach !
En 1736, Pergolèse écrit le Stabat Mater qui deviendra une oeuvre emblématique de la musique baroque.
Une dizaine d’années plus tard Jean-Sébastien Bach s’empare de cette œuvre pour en faire une sorte de parodie, l’exercice était assez courant à l’époque. La copie, la transcription, l’adaptation et l’élaboration d’œuvres d’autres compositeurs ont été des activités que le compositeur a pratiqué durant toute sa vie. Comme souvent cette adaptation s’opère avec un nouveau texte, ici il s’agit du psaume 51 « Tilge, Höchster, meine Sünden » BWV 1083 d’après le Stabat Mater de Pergolèse pour soprano, alto, cordes et basse continue issu de la liturgie protestante. Jean-Sébastien Bach ne fut du reste pas le seul à réinventer cette œuvre majeure, mais pour la petite histoire ce n’est que très tardivement, en 1946, que l’on fit la découverte de ce manuscrit !
Aux premières notes, on reconnait aussitôt la mélodie du célèbre Stabat Mater, puis, on découvre le texte chanté en allemand et la densité de l’orchestration qui redonne à l’ensemble un relief particulier.
Le programme sera complété par deux des plus beaux airs extraits des cantates BWV 33 et BWV 133 de JS Bach, « Wie lieblich klingt es in den Ohren » et « Wie furchtsam wankten meine Schritte », et un concerto pour flûte à bec en Do Majeur de Telemann.
Billetterie en ligne, par téléphone, par courrier ou le soir du concert :
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